Vous avez un projet d'épargne ?
Que ce soit pour défiscaliser, faire fructifier votre argent ou épargner pour vos enfants, notre simulateur vous guide vers les solutions adaptées à vos objectifs !
Selon tes placements, que tu sois client chez Mon Petit Placement (petit veinard) ou ailleurs, tu investis peut-être dans des fonds d’investissement. Ce terme quelque peu nébuleux est passé au crible par Roxane, notre experte finance. Elle te décode en tout simplicité les coulisses de cette branche de la finance ! Bonne lecture.
MPP : Hello Roxane, pour commencer, faisons simple, peux-tu nous définir ce qu’est un fonds d’investissement ?
Roxane : Pas si simple que ça (rires) ! Schématiquement, une société de gestion – qui gère des actifs – mutualise les ressources placées par les épargnants pour créer des fonds qui sont ensuite investis sur les marchés financiers.
Ces fonds d’investissement peuvent prendre différentes formes comme les OPCVM, Organisme de Placement Collectif en Valeur Mobilière, et reposer sur plusieurs classes d’actifs (actions, obligations...). A savoir qu’un fonds se compose en moyenne de 30 à 150 lignes. Certains, plus rares, vont même jusque 600 lignes. Par le terme de lignes, entends les entreprises dans lesquelles les fonds ont décidé d’investir.
MPP : Les fonds sont-ils positionnés sur des secteurs spécifiques ?
R: Ça dépend, les deux cas de figure existent. Certains font en effet le choix de s’orienter vers des thématiques particulières et porteuses comme l’environnement, la technologie ou la santé alors que d’autres se veulent plus généralistes.
Pour ces fonds multisectoriels, les sociétés de gestion vont uniquement éplucher la santé financière et la qualité de l’entreprise, les comptes de résultat, le potentiel de croissance... Là ou des fonds spécialisés vont combiner cette approche à une analyse d'un thème en particulier.
Côté placement, tout dépend des envies et des convictions. Je trouve néanmoins intéressant de mixer portefeuille classique et thématique, notamment pour les personnes qui souhaitent donner du sens à leur épargne. Une stratégie fructueuse que nous recommandons chez MPP.
MPP : Comment savoir si le fonds dans lequel j’ai investi sera performant ?
R. : Malheureusement, on n’a pas encore trouvé la boule de cristal capable de nous prédire l’avenir d’un fonds (rires). Toutefois, s’il est impossible d’en être sûr à 100%, on peut mettre toutes les chances de notre côté pour s’assurer de bons résultats.
Chez Mon Petit Placement par exemple, nous avons créé une charte de sélection de nos fonds. Nous regardons le sérieux de la société de gestion, les performances passées du fonds, son évolution, sa volatilité, les baisses maximales supportées sur un temps donné, ses réactions face à des crises. Ce dernier élément démontre par ailleurs la qualité du gérant à ajuster sa stratégie en fonction du contexte du marché.
Malgré cette anticipation, le risque zéro n’existe pas ! L’exemple le plus tangible, c’est celui du COVID. Aucun gérant n’était préparé à cette crise, ni à la chute vertigineuse des marchés qui a suivi.
MPP : Quels sont les bénéfices d’un fonds d’investissement quand on souhaite placer son argent ?
R. : Comme je le disais tout à l’heure, un fonds investit parfois dans plusieurs centaines d’entreprises, ce qui permet une grande diversification. Et diversifier, c’est la base de l’investissement pour se protéger des fluctuations des marchés et espérer des gains potentiels élevés.
A l'inverse, lorsque tu achètes un titre en direct, tu achètes une part d’une seule entité et tu te retrouves uniquement exposé à l’activité de cette entreprise. C’est très risqué !
Autre avantage, et non des moindre, passer par une société de gestion, c’est s’acheter sa tranquillité d’esprit. Puisque tu délègues toute la gestion active du fonds, tu fais confiance au gérant qui prend les meilleures décisions d’investissement, sous les conseils avisés de ses équipes d’analystes financiers. Ça évite de scruter la bourse toute la journée.
Au-delà du temps, c’est aussi leur métier ! Les sociétés de gestion peuvent par exemple avoir recours à des instruments de couverture plus complexes comme des produits dérivés, peu accessibles aux particuliers. Ils permettent d’anticiper et de protéger les fonds contre certains risques de marchés.
En résumé, on gagne forcément plus à passer par un gérant qu’en boursicotant seul.
MPP : Tu as évoqué la notion de gestion active, peux-tu nous expliquer la différence avec la gestion passive ?
R. : La gestion passive réplique un indice boursier connu comme le CAC 40 ou le NASDAQ via des trackers ou des ETF. Leur but est tout simplement de calquer les performances de l’indice. Tu ne gagnes donc ni plus ni moins que le marché.
La gestion active, quant à elle, cherche à surperformer le marché. Pour cela, les gérants se réfèrent à des indices (benchmark) et tentent de générer une performance supérieure à celui-ci. L’autre différence notable, c’est évidemment l’accompagnement par la société de gestion. En effet, ça entraîne des frais à l’entrée. Mais en cas de baisse des marchés, le gérant peut réagir, ce qui n’est pas le cas de la gestion passive.
Le pari de Mon Petit Placement, c’est de sélectionner les meilleurs fonds et les meilleurs gérants pour être au-dessus du marché. Pour preuve, en 2020 les portefeuilles de nos clients ont enregistré une performance de 8,3%. Pas mal non ?