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Petite devinette : elle est un sujet central de la COP 21, de la COP 26 et prochainement de la COP 27. Son objectif est de soutenir la transition écologique et énergétique. On l’associe TRÈS souvent (à tort) au greenwashing. Je suis, je suis ? La finance verte !
Encore peu connue de tous, la finance verte se présente pourtant comme une vraie solution aux enjeux climatiques et environnementaux. Alors aujourd’hui, nous avons décidé de lever le voile sur cette nouvelle approche de la finance en te dévoilant 3 choses à savoir sur la finance verte. LET’S GO !
1/ 58 % des français ne savent pas ce qu’est la finance verte
Pour te dire, parmi ceux qui en ont entendu parler, 68 % n’en comprennent pas la portée d’après une étude de Consumer Science Analytics.
La finance verte, c’est un investissement sur des fonds qui intègre des critères environnementaux, sociétaux et de gouvernance. Nommés critères ESG, ils sont la base de ce qui définit la finance Verte. Ils te permettent de savoir dans quels secteurs tu investis ton argent comme le climat ou le traitement de déchets, mais également d’identifier les activités qui sont proscrites comme les énergies fossiles ou les armements. Avec des rendements presque équivalents à ceux de la finance classique, c’est surtout son impact qui la met au-devant de la scène, en n'en faisant un outil au service de la transition écologique.
La France n’a d’ailleurs pas à rougir dans ce domaine ! En 2021, on note une progression de 94% des encours sur des fonds verts. Ce résultat encourageant s’explique notamment par le nombre de fonds durables développés en Europe soit 1418 à fin 2020 et 2119 à fin 2021 pour un total de 896 milliards € d’encours.
2 / Mettre la finance au vert, c’est l’objectif n°1 de la COP 26
A l'international, la finance verte est un sujet majeur. Lors de la COP 26 de 2021, l’Accord de Paris est revenu sur la table. Le but de celui-ci ? Rendre compatibles les flux financiers avec la transition écologique pour arriver à zéro émission de CO2 d’ici 2050 !
Pour les états membres, l’objectif est clair : orienter l’économie mondiale dans le sens de la transition écologique en cherchant des alternatives aux énergies fossiles. Les grands moyens sont donc déployés avec notamment plus de 100 milliards de dollars versés, par an, aux pays en développement pour accélérer la recherche.
Afin d’accompagner cette initiative, les états font preuve d’influence et montrent l’exemple par leur prise de position et adoptent de nouvelles lois afin de changer les habitudes. Dans un contexte où chaque pays cherche à allier sens et développement, il est important que les acteurs de la finance suivent le même mouvement.
D’ailleurs, la place boursière à pleinement conscience du déséquilibre entre les encours des solutions fossiles et les solutions vertes. Afin d’inverser la tendance, de nombreuses initiatives voient le jour.
Le GFANZ (Glasgow Financial Alliance for Net Zero), par exemple. Ce groupe gère les actifs financiers de 450 entreprises. Afin d’atteindre l’objectif de l’accord de Paris, ils ont imposé à tous leurs membres la mise en place d’objectifs, basés sur des données scientifiques, afin de réduire leurs émissions de CO2.
C’est une initiative parmi tant d’autres qui prouve que les états ont bien fait passer le message : la transition écologique est un effort collectif.
3 / Après le label rouge, les labels verts !
Pour s'assurer de la qualité et des engagements de ce que l’on met dans nos assiettes, on peut se référer aux nombreux labels présents sur le marché. Pour la finance, c’est pareil !
ISR, Finansol et Greenfin, ces trois labels, créés par l’état et distribués par des institutions, se basent sur des critères ESG (Environnement, Sociétal, Gouvernance) et te permettent d’investir ton argent au service d'une cause collective.
Pour t’en dire plus sur ces 3 labels :
- ISR : l'investissement Socialement Responsable, crée en 2016, désigne les fonds qui investissent dans des entreprises prenant en compte les besoins sociaux et environnementaux de la société. Il est le plus répandu et englobe le plus de secteurs d’activités.
- Finansol : la finance solidaire, à l’initiative d’une association, existe depuis 1997. Ce label certifie les fonds agissant en faveur d’initiative social ou environnementale.
- Greenfin : crée en 2015, ce label est particulièrement exigeant. Il n’est attribué qu’aux fonds engagés dans la transition énergétique et écologique dans certains secteurs. Aussi, il va aussi plus loin en demandant un rapport détaillé des impacts environnementaux réels des actions menées par chaque entreprise.
Les institutions qui délivrent les labels sont là pour encadrer l’activité des fonds. Ils ont également une mission de sensibilisation auprès des professionnels et particuliers au sujet de la finance verte.
*On en pense quoi de la finance verte chez MPP ?
Chez MPP, nous sommes convaincus de l’importance et du rôle de la finance face aux enjeux environnementaux actuels.
Aujourd’hui, une multitude d’offres de finance éthique existent. Cependant, la transparence, les actions réelles et la mesure de leurs impacts ne sont pas toujours présents. Afin de t’offrir une solution qui correspond à tes attentes, Mon Petit Placement lance son Portefeuille Environnement
100 % labellisé Greenfin, ce placement dynamique au risque moyen de 5/7, intervient sur les secteurs de l’énergie, du bâtiment, la gestion de déchets, le contrôle de la pollution et le transport propre. Dans un souci de cohérence et d’impact, nous avons soigneusement sélectionné 5 fonds pour joindre sens et rendement.
Pas besoin d’être militant pour participer au monde de demain en offrant des solutions en accord avec la transition écologique. Pour nous, être ISR doit être la norme de demain afin de mettre l’écologie au cœur de notre économie !